A Montréal, où vont les animaux perdus et ceux dont on ne veut plus ?

Où vont les animaux perdus et ceux dont on ne veut plus? Dans la majorité des arrondissements de Montréal, Le Berger blanc, la plus importante fourrière privée au Canada, s'en occupe, mais comment? Le nombre d'abandons y est effarant et les méthodes d'euthanasie utilisées sont cruelles. Les services pour retrouver son animal de compagnie sont quasi inexistants.

Montréal possède un triste bilan au chapitre de la gestion des animaux domestiques. On évalue la population de chats errants à 400 000. On euthanasie plus d'animaux que presque partout ailleurs en Amérique.

Chaque année, plus de 30 000 animaux transitent par Le Berger blanc. Avec le concours de collaborateurs, dont un qui a travaillé six semaines au Berger blanc, Enquête a constaté que le traitement des animaux, vivants ou morts, ne correspond pas aux énoncés des contrats : qu'il s'agisse d'un point de collecte inexistant, rue Ste-Catherine, de l'euthanasie pratiquée souvent sans supervision d'un vétérinaire et sans égard à la souffrance des animaux ou de la disposition des restes qui ne sont pas incinérés, mais enfouis avec les déchets.

À Montréal, la négligence combinée de la population, des autorités et de l'entreprise qui doit s'occuper d'eux fait en sorte que rares sont les animaux qui ont droit à une deuxième chance. Un sort cruel attend même bon nombre d'entre eux.

http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2010-2011/reportage.asp?iddoc=148572

« On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux » (Mahatma Gandhi).... donc le Canada .................je n'épiloguerais pas ... on peut dailleurs se demander si il y a à ce jour de grandes nations selon cette mesure de valeur ?????????????HELAS .........