Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
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Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
Mon compagnon,
Je te remercie de ce don
De ces quelques années partagées
Qui virent grandir notre complicité.
Toi, mon ami cher et tant aimé,
Celui qui m’a tant apporté,
Te voir t’émerveiller de la vie
M’a rendue la mienne plus jolie.
De t’aimer je me sentais plus humaine
Ca, c’est une chose certaine.
Tu m’as autant apporté
Que moi je t’ai donné
Très souvent réconfortée,
Te sentir là tout près de moi,
Lorsque la vie avait ses aléas.
Aujourd’hui je me souviens
De ce que fut notre quotidien…
Lorsque gêné par le bruit
Tu partais sur ton tapis
Nous regardant de cet air déconfit
Parce que décidément comment dormir
Quand ces humains ne faisaient que rire.
Qu’il était bon des les voir partir
Ces amis qui venaient m’envahir.
Une fois tout à mon aise
Je pouvais prendre mes aises ;
M’étirer, bâiller, aucunement gênée,
Par ces bruits que ma pudeur de chienne bien élevée
M’empêche de nommer !
Tes regards langoureux pour m’attendrir
Lorsque les effluves du repas se faisaient sentir
Que tes moustaches n’en pouvaient plus de frémir,
Dans l’espoir que quelque chose vienne à tomber,
Pour que tu puisses subtilement le volatiliser
Ou mieux, que ma main vienne récompenser
Ces babines joliment retroussées.
Aujourd’hui je me souviens
De ce que fut notre quotidien…
Tes bêtises et tes réveils matinaux,
Lorsque tu trouvais qu’on ne se levait pas assez tôt.
Ta queue, qui en un balancement joyeux,
Nous frôlait d’un mouvement soyeux.
Valdinguant de gauche à droite les rideaux,
Sous les assauts de ton museau,
Lorsque derrière la vitre tu me guettais
Et qu’au portail enfin tu m’apercevais.
Lorsque tu revenais avec un air un peu contrit
Et que je ne pouvais que constater le délit
De tes pattes maculées de terre
De "quelqu’un" qui n’en avait que faire
De me voir laver par terre !
De ces petits « cadeaux » que j’avais trouvés
Malodorants et bizarrement colorés
Pendant quelques jours disséminés
Et qui finalement ne pouvaient être imputés
Qu’à quelques noyaux de cerises que tu avais gobés !
Ton museau poussant la porte,
Ta curiosité étant la plus forte,
T’assurer de ma présence
Faisant fi de la bienséance.
D’un objet inopinément tombé à terre
La queue basse, les oreilles en arrière
Tu repartais l’air de rien, ventre à terre
Tu semblais alors marcher sur des œufs
T’éloignant bien vite du lieu
Un air innocent dans les yeux.
Je ne dis pas que parfois cela ne m’irritait pas
Mais combien plus souvent cela m’amusait tout ça
Ma colère contenue retombait
Et c’étaient les rires qui me prenaient.
Surtout ne pas me trahir
Ne pas montrer mon rire prêt à jaillir
Pendant que pour la forme je faisais mine
De te gronder, me forçant à une triste mine.
Mon compagnon,
Je te remercie de ce don
C’est avec beaucoup d’émotion
Que ma gorge s’étreint et que je me souviens
De ta patte serrant ma main
Lorsque le soir je te faisais un dernier câlin.
Mon compagnon,
Je te remercie de ce don
De ces souvenirs qui emplissent ma tête
De tout cela je me serais privée en fait
Si mon regard n’avait pas croisé le tien.
Si je n’avais pas décidé de t’adopter, mon chien.
Je te remercie de ce don
De ces quelques années partagées
Qui virent grandir notre complicité.
Toi, mon ami cher et tant aimé,
Celui qui m’a tant apporté,
Te voir t’émerveiller de la vie
M’a rendue la mienne plus jolie.
De t’aimer je me sentais plus humaine
Ca, c’est une chose certaine.
Tu m’as autant apporté
Que moi je t’ai donné
Très souvent réconfortée,
Te sentir là tout près de moi,
Lorsque la vie avait ses aléas.
Aujourd’hui je me souviens
De ce que fut notre quotidien…
Lorsque gêné par le bruit
Tu partais sur ton tapis
Nous regardant de cet air déconfit
Parce que décidément comment dormir
Quand ces humains ne faisaient que rire.
Qu’il était bon des les voir partir
Ces amis qui venaient m’envahir.
Une fois tout à mon aise
Je pouvais prendre mes aises ;
M’étirer, bâiller, aucunement gênée,
Par ces bruits que ma pudeur de chienne bien élevée
M’empêche de nommer !
Tes regards langoureux pour m’attendrir
Lorsque les effluves du repas se faisaient sentir
Que tes moustaches n’en pouvaient plus de frémir,
Dans l’espoir que quelque chose vienne à tomber,
Pour que tu puisses subtilement le volatiliser
Ou mieux, que ma main vienne récompenser
Ces babines joliment retroussées.
Aujourd’hui je me souviens
De ce que fut notre quotidien…
Tes bêtises et tes réveils matinaux,
Lorsque tu trouvais qu’on ne se levait pas assez tôt.
Ta queue, qui en un balancement joyeux,
Nous frôlait d’un mouvement soyeux.
Valdinguant de gauche à droite les rideaux,
Sous les assauts de ton museau,
Lorsque derrière la vitre tu me guettais
Et qu’au portail enfin tu m’apercevais.
Lorsque tu revenais avec un air un peu contrit
Et que je ne pouvais que constater le délit
De tes pattes maculées de terre
De "quelqu’un" qui n’en avait que faire
De me voir laver par terre !
De ces petits « cadeaux » que j’avais trouvés
Malodorants et bizarrement colorés
Pendant quelques jours disséminés
Et qui finalement ne pouvaient être imputés
Qu’à quelques noyaux de cerises que tu avais gobés !
Ton museau poussant la porte,
Ta curiosité étant la plus forte,
T’assurer de ma présence
Faisant fi de la bienséance.
D’un objet inopinément tombé à terre
La queue basse, les oreilles en arrière
Tu repartais l’air de rien, ventre à terre
Tu semblais alors marcher sur des œufs
T’éloignant bien vite du lieu
Un air innocent dans les yeux.
Je ne dis pas que parfois cela ne m’irritait pas
Mais combien plus souvent cela m’amusait tout ça
Ma colère contenue retombait
Et c’étaient les rires qui me prenaient.
Surtout ne pas me trahir
Ne pas montrer mon rire prêt à jaillir
Pendant que pour la forme je faisais mine
De te gronder, me forçant à une triste mine.
Mon compagnon,
Je te remercie de ce don
C’est avec beaucoup d’émotion
Que ma gorge s’étreint et que je me souviens
De ta patte serrant ma main
Lorsque le soir je te faisais un dernier câlin.
Mon compagnon,
Je te remercie de ce don
De ces souvenirs qui emplissent ma tête
De tout cela je me serais privée en fait
Si mon regard n’avait pas croisé le tien.
Si je n’avais pas décidé de t’adopter, mon chien.
Liloucette- Membre de Platine
- Nombre de messages : 3807
Age : 49
Localisation : Isère
Département : Isère
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
mais très bel hommage
otnielygos- Membre d'Or
- Nombre de messages : 979
Age : 75
Localisation : Aquitaine
Département : Landes (40)
Date d'inscription : 14/08/2009
Skipper- Membre de Platine
- Nombre de messages : 9550
Age : 71
Localisation : MEUDON
Département : 92190
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
Très bel hommage..
Nala- Membre d'Argent
- Nombre de messages : 404
Age : 38
Localisation : Metz
Département : 57
Date d'inscription : 18/06/2009
Re: Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
Et voilà je suis encore en larmes, ce joli poême me rappelle tant d'histoires vécues avec mes précédents chiens. J'espère pour vous que vous en vivrez d'autres avec un nouveau compagnon.
Chantal.B- Conformité des annonces
- Nombre de messages : 32644
Age : 72
Localisation : COULOMMIERS
Département : 77
Membre ou bénévole d'une association : Maman de Diego adopté grâce à BASF
Adhérente à plusieurs associations de PA
Date d'inscription : 04/12/2009
Re: Mon compagnon (hommâge à nos chiens )
C'est fait j'ai adopté Gala en Juillet, quand je perds mon chien (Louna puis Ozane),j'ai le besoin irrépressible d'en prendre un autre, je peux difficilement m'en passer, et puis je me dis que la mort de l'un, même si c'est douloureux pour moi, fait le bonheur d'un autre. C'est le sens de la vie. Ils sont tellement nombreux à attendre.CBM a écrit: J'espère pour vous que vous en vivrez d'autres avec un nouveau compagnon.
Liloucette- Membre de Platine
- Nombre de messages : 3807
Age : 49
Localisation : Isère
Département : Isère
Date d'inscription : 19/06/2009
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